Les présidents de jury

10e Prix Denis-Lalanne

Millésime 2021

M. Thomas Sotto

Journaliste de radio et de télévision

Cristel Éditeur d’Art/Émilie Hautier

Il a définitivement laissé tomber le masque en mai 2018, lorsqu’il a publié, aux éditions du Rocher, Une Aventure nommée Federer, biographie libre et enthousiaste de celui qu’il présente comme « le plus grand joueur de tennis de tous les temps ». Autant dire qu’en acceptant de prendre la présidence du 10e jury du Prix Denis-Lalanne, Thomas Sotto savait de quoi il parlait : le tennis, sa grande passion, encore et toujours ! On voudrait cependant lui reconnaître une autre grande et belle passion : celle qui l’a mené à devenir l’un des journalistes de radio et de télévision les plus populaires et les plus respectés du moment. Question de ton, sans doute… Selon ses propres termes, Thomas Sotto se méfie de cette époque « très violente et qui a tendance à tout hystériser ». Il préfère le mot sûr et les phrases choisies. Il aime aussi la curiosité, l’inattendu, l’enquête. Grâce à lui, les « confs » ont conquis leurs lettres de noblesse !

9e Prix Denis-Lalanne

Millésime 2020

M. Alain Duhamel

Essayiste, éditorialiste. Membre de l’Institut

Cristel Éditeur d’Art/Émilie Hautier

Octogénaire, certes, puisqu’il a vu le jour à Caen, en mai 1940. Mais plus que jamais passionné par le tennis ! Si bien qu’à la veille de présider le Jury du 9e Prix Denis-Lalanne, Alain Duhamel était sur les courts, renvoyant, volleyant et courant après cette petite balle jaune, objet de tant de délices. Car cet essayiste-éditorialiste éminent, membre de l’Institut, n’a pas manqué de le souligner l’incroyable talent qu’elle fait naître en salle de presse, lors du tournoi de Roland-Garros… Talent qu’il admirait déjà dans les années soixante, quand il lisait assidûment un certain Denis Lalanne dans L’Équipe… Puis le temps a passé. En 1969, il a publié Ma Part de vérité, livre d’entretiens avec François Mitterrand. En 1980, il a signé La République giscardienne, puis Les Habits neufs de la politique en 1989. Évidente vocation : dire le vieux pays de France, ses chefs et ses lois. Une vingtaine d’ouvrages jalonnent aujourd’hui son parcours d’observateur.

8e Prix Denis-Lalanne

Millésime 2019

Mme Céline Géraud

Grand reporter. Première femme présentatrice de Stade 2

Cristel Éditeur d’Art/Émilie Hautier

Comment ne pas rappeler, à son propos, qu’elle a été de l’aventure du 1er Prix Denis-Lalanne, aux côtés de ce fameux reporter si heureux de donner son nom au Prix éponyme récompensant, chaque année, le meilleur article de la presse francophone publié pendant le tournoi de Roland-Garros. Aussi, dans la logique de ce beau souvenir, et maintenant que le vieil et grand ami nous a quittés, aussi était-il nécessaire de confier à Céline Géraud la présidence du Jury de cette huitième édition. Pour elle, un retour aux sources d’une presse écrite qui l’a toujours passionnée ; pour nous, le plaisir de nous ranger sous son dynamisme enjoué… Gant de velours, mais main de fer ! Reconvertie dans le journalisme, cette ancienne vice-championne du monde de judo est devenue la première femme présentatrice de « Stade 2 ».

7e Prix Denis-Lalanne

Millésime 2018

Mme Géraldine Pons

Directrice des sports d’Eurosport France

Cristel Éditeur d’Art/Émilie Hautier

Elle aura donc tout connu du Prix Denis-Lalanne. Un statut d’invitée ès qualités en premier lieu, marqué par une implication et un sens de la formule qui lui valurent aussitôt l’adhésion des témoins. Aussi rejoignit-elle, avec la même conviction, le socle confraternel des jurés permanents. La suite est connue : cette authentique femme de presse, née en 1973, a reçu son juste tribut en étant promue au rang de directrice des sports d’Eurosport France. Dans sa fidélité, et dans son souci de rassembler toujours les talents, le 7e Prix Denis-Lalanne fait ce qu’il doit faire : il l’accueille comme nouvelle présidente de son jury !

6e Prix Denis-Lalanne

Millésime 2017

Mme Anne Nivat

Grand reporter indépendante

Lauréate du Prix Albert-Londres

Cristel Éditeur d’Art/Émilie Hautier

Il sera peut-être écrit un jour qu’Anne Nivat est devenue la première femme à présider le jury du Prix Denis-Lalanne. Ce qui revenait à placer le sixième millésime sous un regard exigeant, pour lequel chaque mot compte, et chaque chiffre pèse… Le B-A BA du métier, en somme, qu’elle a elle-même pratiqué afin de décrocher le célèbre Prix Albert-Londres en 2000, au terme d’un long reportage consacré à la guerre en Tchétchénie. Cette spécialiste des conflits a aussi reçu le Prix littéraire de l’armée de terre-Erwan Bergot 2004 pour son livre Lendemains de guerre en Afghanistan et en Irak.

5e Prix Denis-Lalanne

Millésime 2016

Éric Revel

Directeur général de France Bleu

Eric Fottorino

Cristel Éditeur d’Art/Émilie Hautier

Certains lecteurs se le rappellent : il a signé, en 1989, un livre joliment titré Libre arbitre : ni plus ni moins que l’histoire de Jacques Dorfmann, célébrissime arbitre devenu directeur du tournoi de Roland-Garros de 1969 à 1988. Autant dire que la passion d’Éric Revel pour le tennis n’est pas nouvelle. Elle se conjugue avec sa passion pour l’information et la presse — à la vérité, toute forme de presse, puisqu’il a servi avec bonheur la presse écrite, la radio et la télévision. Aujourd’hui, il dirige les quarante-quatre radios publiques du réseau France Bleu.

4e Prix Denis-Lalanne

Millésime 2015

M. Alain Frachon

Directeur éditorial du quotidien Le Monde

Éditorialiste à France Inter

Jacques Camus

Cristel Éditeur d’Art/Émilie Hautier

Les auditeurs de France Inter comme les lecteurs du Monde le tiennent pour ce qu’il est : un spécialiste de la géopolitique curieux du passé, du présent, de l’avenir. Un observateur qui compte, et qui fut longtemps correspondant à Londres, Téhéran, Washington pour l’Agence France-Presse. Mais ce que l’on sait moins, c’est qu’il fut aussi, et qu’il reste, un pratiquant passionné de tennis. Il l’avoue : jeune, il a rêvé de devenir un champion, disputant plusieurs matchs sur la terre battue de Roland-Garros. Puis il a compris ce qu’il lui manquait : le revers lifté de Guy Forget !

3e Prix Denis-Lalanne

Millésime 2014

M. Gilles van Kote

Directeur du quotidien Le Monde

Jean-Marie Tasset

Cristel Éditeur d’Art/Émilie Hautier

Si Gilles Van Kote n’était pas cet homme modeste et convivial, il pourrait s’enorgueillir d’un parcours unique dans l’histoire de la presse française. N’est-il pas devenu le prestigieux directeur du Monde après avoir commencé sa carrière, non dans la culture, non dans la politique ou l’économie, mais dans le compagnonnage joyeux des journalistes de sports ? Ce qui était inviter, évidemment, au dépassement de soi, à la rigueur, à l’abnégation. Autant de vertus qui sont devenues les siennes, et qui permet au Prix Denis-Lalanne d’accueillir un président de jury au sens strict exemplaire.

2e Prix Denis-Lalanne

Millésime 2013

M. Frédéric Taddeï

Journaliste

Animateur de radio et de télévision

Cristel Éditeur d’Art/Émilie Hautier

Il a souvent raconté qu’il aurait dû connaître la destinée d’un cancre, s’inscrivant six fois dans différentes facultés sans jamais dépasser le stade de la première année ! Instable ? Sans doute. Mais profondément attiré par la culture, les musées et les mots. Aussi commence-t-il à écrire, signant des articles dans Maintenant, Actuel, L’Idiot international, Le Figaro magazine. En parallèle, il s’essaie aux chroniques radiophoniques, sur Europe 1, sur France Culture. Puis il découvre la télévision par l’intermédiaire de Canal +. On l’aura compris : Frédéric Taddeï est un brillant touche à tout.

1er Prix Denis-Lalanne

Millésime 2012

 

M. Jean Gachassin

Président de la Fédération Française de Tennis

Les présidents de jury : Jacques Marchand

Cristel Éditeur d’Art/Émilie Hautier

C’est peu dire que sa vie tient du roman. Pour l’essentiel, une vie d’amitié et de sport, marquée par une première sélection en équipe de France de rugby à tout juste dix-neuf ans. Puis vinrent trente et une autres sélections nationales — et même l’admiration du général de Gaulle : « Monsieur Gachassin, je vous applaudis souvent à la télévision » ! Après quoi, Jean Gachassin, huissier de justice dans le civil, se passionna pour le tennis. Jusqu’à accepter, en 2009, la présidence de la fédération. Un parcours unique. Un destin de légende.