Les invités ès qualités

11e Prix Denis-Lalanne

Millésime 2022

Annick Cojean

© Cristel Éditeur d’Art / Jérôme Gorin

Il suffirait d’écrire qu’Annick Cojean, née à Brest en 1957, a été lauréate du Prix Albert-Londres en 1996 pour justifier sa présence parmi les jurés du Prix Denis-Lalanne. Mais est-il besoin de justifier une journaliste entrée au quotidien Le Monde en 1981 ? Une femme présente également sur les chaînes de radio et de télévision ? « Une autre grande dame du métier », a résumé Gilles Moretton, le président de la Fédération Française de Tennis, pour mieux l’accueillir. Complétons en précisant qu’Annick Cojean reste une correspondante de guerre, souvent envoyée sur les lignes de front. Elle est de celles qui ont regardé de près la mort et la souffrance. Dans un livre traduit en une vingtaine de langues, elle a dénoncé l’utilisation, par Mouammar Kadhafi, du viol comme arme de guerre.

Vincent Coté

© Cristel Éditeur d’Art / Jérôme Gorin

Quand il ne siège pas à la table du Prix Jacques-Goddet ou à la table du Prix Denis-Lalanne, Vincent Coté, entré dans la presse en 1995 sous les couleurs de Paris-Normandie, puis recruté en 1998 par Ouest-France, a la lourde charge de diriger la plus grande rédaction sportive de France après celle du quotidien L’Équipe. Soit un ensemble de soixante-quinze journalistes pour raconter toutes les disciplines aux lecteurs de douze départements. Et pas moins de deux envoyés spéciaux, au printemps, dans les travées de Roland-Garros pour entendre et saluer les exploits du tennis moderne. Volonté d’informer, évidemment. Mais aussi souvenirs d’une enfance qui vit Platini, Prost, Hinault et Noah triompher tour à tour, chaque dimanche. Dans la passion du sport, il n’en faut pas davantage pour être heureux.

10e Prix Denis-Lalanne

Millésime 2021

Mathieu Coureau

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

Si l’on devait commencer par son principal titre de gloire, on rappellerait que cet excellent styliste a reçu en 2011 le Prix LCL-UJSF récompensant le meilleur article de sport écrit cette année-là dans la presse française. On pourrait dire aussi que ce passionné, né à Laval en 1979, a découvert le terrain en 2002, à La Roche-sur-Yon, où il a signé ses premiers articles dans Ouest-France. Colonnes prestigieuses : chacun sait, en effet, que Ouest-France est le quotidien francophone le plus lu dans le monde — et le plus diffusé des quotidiens au niveau national. Depuis septembre 2020, Mathieu Coureau y développe le contenu de « Prolongation », verticale numérique qui fait le bonheur de ses nombreux lecteurs.

Frédérique Galametz

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

L’histoire de la presse aime à le rappeler : elle a été la première femme à rejoindre la rubrique « football » du journal L’Équipe. C’était en 1994, à une époque où l’on n’imaginait pas qu’une consœur eût son mot à dire sur ce sujet… Puis, dans un monde entraîné par la magie communicante d’internet, de nouvelles mentalités ont heureusement imposé leurs vues, nous donnant désormais la joie de saluer les pionnières. Aujourd’hui, Frédérique Galametz, née en 1965, licenciée en histoire et diplômée de l’École supérieure de journalisme de Lille, est l’une des rédactrices en chef du fameux quotidien sportif créé en 1946 par Jacques Goddet. Sa mission ? Diriger le pôle « Extra » en charge des médias, de l’économie du sport et de la culture. Un vrai défi. Un vrai plaisir.

9e Prix Denis-Lalanne

Millésime 2020

Lionel Chamoulaud

9e-prix-denis-lalanne-roland-garros Invité Lionel Chamoulaud

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

Son propre portrait ? « Journaliste commentateur de tennis », exprime-t-il sobrement, ce qui résume moins une carrière qu’une passion. Car tel nous apparaît en effet Lionel Chamoulaud, né en 1959 à Limoges et formé au journalisme à Bordeaux : un authentique passionné des courts ! Un homme qui a intégré le service des sports d’Antenne 2 en 1981, puis a commencé à suivre le tennis deux ans plus tard, commentant à la fois le tournoi de Roland-Garros et le tournoi de Wimbledon. Le pli était pris : commentateur, c’est-à-dire une manière bien à soi de regarder et de rendre un événement, un match, un champion. Dans un évident but de transmission, Lionel Chamoulaud, depuis 2013, est aussi responsable pédagogique de l’Institut international de communication de Paris.

Anne Sophie de Kristoffy

9e Prix Denis-Lalanne Roland Garros invitée Anne Sophie de Kristoffy

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

Elle est devenue une femme de presse, précisément une femme de la télévision, aujourd’hui chef du service Société à TF1 après avoir été recrutée par Jean-Michel Leulliot, une référence en matière de presse sportive télévisée. Mais elle garde une nostalgie véritable pour le temps où elle écrivait dans les journaux, d’abord pour les colonnes de L’Équipe Magazine puis pour celles de Libération. Bref, une journaliste complète, bien sûr particulièrement sensible à l’univers du sport puisqu’elle a pratiqué elle-même au plus haut niveau. Et quelle carrière : sept podiums au championnat de France de patinage artistique, dont trois titres nationaux, en 1978, 1979, 1980 ! C’est donc en tant que spécialiste qu’elle a été appelée à la table des jurés du 9e Prix Denis-Lalanne.

8e Prix Denis-Lalanne

Millésime 2019

Nathalie Azoulai

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

Il paraît que Titus n’aimait pas Bérénice… Jolie formule dont Nathalie Azoulai a fait le titre d’un roman très racinien pour décrocher, en 2015, un Prix Médicis qui mit en lumière cette agrégée de lettres modernes devenue romancière avec Mère agitée, récit biographique publié en 2002. Puis suivirent, jusqu’à ce jour, onze autres livres. Citons, parmi eux, C’est l’histoire d’une femme qui a un frère, Une ardeur insensée, Les Spectateurs, En découdre, Juvenia, etc… À la vérité, des écrits situés à mille lieues de la terre battue de Roland-Garros, mais dont on veut croire qu’ils auraient provoqué la curiosité attentive de Denis Lalanne. Nathalie Azoulai ne témoigne-t-elle pas, en effet, du premier bon plaisir qui nous rassemble, celui des mots et de la belle langue française ?

Clarisse Nénard

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

Comme souvent avec les hommes et les femmes de la presse, on pourrait dire de Clarisse Nénard qu’elle a connu plusieurs vies. Certes… Mais à la condition de préciser que ces différentes vies ont toujours eu la pratique sportive pour tronc commun. N’a-t-elle pas commencé sa carrière de journaliste, en 1991, à la rubrique « Sports » du Quotidien de Paris, alors placée sous la direction de Jean Bruno ? Puis cette cavalière émérite, auteure d’un premier Guide-santé du sportif aux éditions Dangles en 2013, a décidé de mettre sa longue expérience au service, non plus des sportifs d’élite, mais au service de passionnés qui conjuguent, comme elle, le célèbre Mens sana in corpore sano de Juvénal. En clair, une pédagogue. Mais aussi une lectrice venue apporter un autre regard sur les champions du tennis…

7e Prix Denis-Lalanne

Millésime 2018

Daniel Chausse

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

Rude mission, sans aucun doute, que de trouver un créneau libre dans l’agenda de Daniel Chausse ! On connaît ses talents professionnels : il préside le cabinet DS Avocats, à l’important développement international. Ce qui ne l’empêche évidemment pas de monter au filet pour remplir ses missions de vice-président de la Fédération Française de Tennis en charge de la francophonie, du juridique et du nouveau stade ! Du reste, avant de plonger dans une lecture passionnée des articles, il a commencé, avoue-t-il, par éplucher le règlement du Prix Denis-Lalanne. Bref, un homme de l’art. Et un très fin lecteur !

Christine Hanquet

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

Faut-il d’abord la présenter comme une figure de la télévision belge ou comme une authentique passionnée de tennis ? Chose sûre, Christine Hanquet, née à Bruxelles où elle s’est formée au journalisme, a découvert le métier en 1987, lors d’un stage à la RTBF. Trente-deux années plus tard, elle y travaille toujours, envoyée spéciale pour suivre désormais son trentième tournoi de Roland-Garros ! Son meilleur souvenir ? Elle en a tellement… Mais elle n’a jamais oublié la complicité nouée en 1999, dans sa cabine de commentatrice, avec une très jeune et très prometteuse compatriote nommée Kim Clijsters…

6e Prix Denis-Lalanne

Millésime 2017

Corinne Boulloud

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

On pourrait simplement dire, à son propos, qu’elle a reçu en 2002 le Prix du meilleur commentateur sportif décerné par ses pairs au nom de l’Association des écrivains sportifs. Mais ceux qui l’écoutent ne manqueront pas d’ajouter que Corinne Boulloud, en parfaite professionnelle, se meut avec la même facilité dans le monde de l’athlétisme, de la natation, du ski, de la voile et du tennis. Polyvalence, donc ! Et, toujours, le goût des rencontres, le goût de l’analyse et des mots. Rédactrice en chef adjointe, cette journaliste engagée est présente sur l’antenne d’Europe 1 depuis 2003.

Estelle Denis

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

Une sorte de déformation télévisuelle pourrait donner à croire qu’Estelle Denis, « journaliste animatrice sur la chaîne L’Equipe », selon sa propre définition, est la femme d’un seul sport, qui serait le football ! Mais ce serait oublier ce que chacun sait dans la profession : l’enthousiasme éclectique d’une journaliste formée à l’Ecole des hautes études en sciences de l’information et de la communication. La suite est connue : TPS Star, RTL, Europe 1, TF1, M6, D8/C8. Mais aussi, raquette en main, une victoire à Roland-Garros dans le tournoi 2017 des personnalités ! Voilà qui classe une grande dame…

5e Prix Denis-Lalanne

Millésime 2016

Stéphanie Tortorici

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

Dans les travées de Roland-Garros et sur tous les courts du monde, Stéphanie Tortorici connaît désormais sa mission : dire, après le fameux Jean Couvercelle parti en retraite, ce qu’a été, ce qu’est toujours et ce que sera demain le tennis ! Oui, une véritable mission, acceptée sitôt qu’elle a pris la direction de la rédaction de Tennis Magazine, revue présentée dans les kiosques sous une nouvelle formule. Son secret ? Une discipline quotidienne de sportive. Et le goût du métier, tout simplement. « Journalist. Curious of everything », a-t-elle twetté récemment.

4e Prix Denis-Lalanne

Millésime 2015

Christopher Clarey

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

Dans ce monde de la presse où les compliments sont rares, les initiés le présentent comme un observateur d’exception. « Sans doute le meilleur connaisseur du tennis mondial ! », insiste aujourd’hui Edouard-Vincent Caloni, ancien directeur de la communication et du marketing de la Fédération Française de Tennis. Chose sûre, Christopher Clarey raconte savamment le tennis aux lecteurs du New York Times. Il est aussi très régulièrement écouté sur la chaîne sportive ESPN. Tout cela en anglais, bien sûr ! Mais ce gentleman s’avoue également parfait francophone. La presse française n’a aucun secret pour lui.

Jean Couvercelle

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

Est-il besoin de présenter Jean Couvercelle au monde de la presse, au monde du tennis ? Est-il besoin de rappeler qu’il a fondé et qu’il dirige encore Tennis Magazine, « numéro 1 des magazines spécialisés depuis 1976 ! », souligne-t-il volontiers. Manière d’expliquer que ce juré, déjà présent à la table du 1er Prix Denis-Lalanne, incarne l’une des meilleures mémoires de son sport. Il a interviewé tous les grands, et même les légendes, de Rod Laver à Ken Rosewall ! Il s’est passionné pour Borg et se passionne encore pour Nadal. Seul changement à ses yeux : l’information, toujours plus rapide !

Philippe Peyrat

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

Il porte le titre envié de directeur du département mécénat sponsoring du groupe GDF Suez. Autrement dit, un bailleur de fonds — mais l’un de ceux qui ont pris à cœur leur mission, inventant à chaque fois de nouvelles façons de raconter la culture, l’écologie, la cohésion sociale ou le sport. Un fort côté pédagogique, en vérité, sans doute lié à ses missions précédentes, lorsque Philippe Peyrat exerçait comme conseiller des affaires parlementaires pour le ministère de l’Education nationale. Une sorte de pli était pris. On ne le croise jamais sans un livre à la main.

Géraldine Pons

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

Elle s’est révélée au grand public en 2011, en suivant pour Eurosport la Coupe du monde de rugby. Une sorte de retour aux sources pour cette native du sud-ouest capable de raconter dans le détail la carrière des Philippe Dintrans et Jean-Pierre Garuet, deux de ses partenaires au micro. Puis, comme toute excellente journaliste formée à l’université de Bordeaux, Géraldine Pons a ajouté différentes cordes à son arc, jusqu’à devenir cette observatrice essentielle des courts de tennis. C’est peu dire qu’elle fait de sa propre exigence le B-A BA du métier. Elle lit, relit, souligne, surligne ! Jurée dans l’âme !

3e Prix Denis-Lalanne

Millésime 2014

Jean Couvercelle

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

Est-il besoin de présenter Jean Couvercelle au monde de la presse, au monde du tennis ? Est-il besoin de rappeler qu’il a fondé et qu’il dirige encore Tennis Magazine, « numéro 1 des magazines spécialisés depuis 1976 ! », souligne-t-il volontiers. Manière d’expliquer que ce juré, déjà présent à la table du 1er Prix Denis-Lalanne, incarne l’une des meilleures mémoires de son sport. Il a interviewé tous les grands, et même les légendes, de Rod Laver à Ken Rosewall ! Il s’est passionné pour Borg et se passionne encore pour Nadal. Seul changement à ses yeux : l’information, toujours plus rapide !

Philippe Peyrat

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

Il porte le titre envié de directeur du département mécénat sponsoring du groupe GDF Suez. Autrement dit, un bailleur de fonds — mais l’un de ceux qui ont pris à cœur leur mission, inventant à chaque fois de nouvelles façons de raconter la culture, l’écologie, la cohésion sociale ou le sport. Un fort côté pédagogique, en vérité, sans doute lié à ses missions précédentes, lorsque Philippe Peyrat exerçait comme conseiller des affaires parlementaires pour le ministère de l’Education nationale. Une sorte de pli était pris. On ne le croise jamais sans un livre à la main.

Géraldine Pons

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

Elle s’est révélée au grand public en 2011, en suivant pour Eurosport la Coupe du monde de rugby. Une sorte de retour aux sources pour cette native du sud-ouest capable de raconter dans le détail la carrière des Philippe Dintrans et Jean-Pierre Garuet, deux de ses partenaires au micro. Puis, comme toute excellente journaliste formée à l’université de Bordeaux, Géraldine Pons a ajouté différentes cordes à son arc, jusqu’à devenir cette observatrice essentielle des courts de tennis. C’est peu dire qu’elle fait de sa propre exigence le B-A BA du métier. Elle lit, relit, souligne, surligne ! Jurée dans l’âme !

2e Prix Denis-Lalanne

Millésime 2013

Nathalie Dechy

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

Seize années de carrière dans le tennis professionnel, une ascension jusqu’au 11e rang mondial en 2006, une demi-finale en simple aux internationaux d’Australie 2005, deux titres en double dames à l’U.S. Open 2006 et 2007, également un titre en double mixte à Roland-Garros 2007 et une victoire au tournoi de Gold Coast en 2002 : tel est le résumé que pourrait proposer un biographe de Nathalie Dechy, formidable droitière dotée d’un revers à deux mains. On y ajoutera son éternelle sourire, sa gentillesse, sa distinction. C’est à bonheur de l’accueillir à la table d’un jury.

Isabelle Langé

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

Diplômée de l’École supérieure de journalisme de Paris, elle a embrassé la carrière pour montrer, pour transmettre. Ce qui lui vaut la réputation de savoir choisir ses sujets et de les traiter avec une grande précision, laquelle n’exclue pas l’empathie. Bref, au temps de l’information continue, une belle et solide manière de rendre compte. Depuis 1995, Isabelle Langé offre aux auditeurs de RTL son propre regard sur le tennis en général, et sur le tournoi de Roland-Garros en particulier. Tournoi masculin, tournoi féminin, les doubles, les jeunes. En quelque sorte, une multicarte. Multi-compétente !

Philippe Peyrat

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

Il porte le titre envié de directeur du département mécénat sponsoring du groupe GDF Suez. Autrement dit, un bailleur de fonds — mais l’un de ceux qui ont pris à cœur leur mission, inventant à chaque fois de nouvelles façons de raconter la culture, l’écologie, la cohésion sociale ou le sport. Un fort côté pédagogique, en vérité, sans doute lié à ses missions précédentes, lorsque Philippe Peyrat exerçait comme conseiller des affaires parlementaires pour le ministère de l’Education nationale. Une sorte de pli était pris. On ne le croise jamais sans un livre à la main.

1er Prix Denis-Lalanne

Millésime 2012

Céline Géraud

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

C’est une figure de la presse, lauréate du Prix du commentateur sportif en 2003… Sans oublier que, dans une première vie, en 1984, elle a été championne d’Europe de judo et vice-championne du monde en 1986 ! Puis ce fut la reconversion que l’on sait dans la presse, notamment sur les ondes. Menant sa carrière professionnelle comme une véritable compétition, Céline Géraud est devenue la première femme à présenter, chaque dimanche, « Stade 2 », émission culte de la télévision.

Jean-Paul Loth

Cristel Éditeur d’Art/Émilie Hautier

Peu d’hommes connaissent aussi bien que lui l’univers du tennis. Rappelons-le : Jean-Paul Loth fut d’abord un joueur de haut niveau qui disputa le tournoi de Roland-Garros en double, en compagnie de Georges Deniau. Puis il a été nommé directeur technique national et capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis. En parallèle, successivement pour TF1 et France Télévisions, il est devenu le commentateur attitré des matchs de tennis sur le petit écran. Inépuisable et passionné, il continue d’officier aujourd’hui au micro d’Eurosport.

Sylvie Poulain de Ligt

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

Douze ans durant, elle a été le visage de la Fédération Française de Tennis pour l’accueil des journalistes en salle de presse. Un rôle éminent, que Sylvie Poulain de Ligt poursuit aujourd’hui comme coordonnatrice à la communication et au marketing fédéral. À ce titre, elle est déléguée à l’organisation du Prix Denis-Lalanne, veillant avec un soin rare à la belle tradition d’accueil, qui est celle du tennis français. Spectatrice, elle avoue un faible pour le jeu et les dreadlocks de James Blake.

Antoine Sire

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

Pour les initiés, Antoine Sire, directeur de la communication de BNP-Paribas, incarne le puissant et fidèle partenariat qui unit la grande banque française avec le tournoi de Roland-Garros — et bien d’autres tournois, aussi, dans l’Hexagone. Preuve d’un intérêt général bien compris, chacun se retrouvant dans un souci d’excellence et de performance. L’exemplarité du sport, en somme… Antoine Sire y ajoute sa passion du théâtre et des mots. Jeune homme, il a signé un très joli roman, Aux couleurs de la Butte.