Les lauréats

Millésime 2022

 

Christian Despont

Lauréat du 11e Prix Denis-Lalanne

Puni ! Littéralement puni par le président François Hollande pour avoir fait main basse sur le Prix Denis-Lalanne dont il est le nouveau lauréat, pour la troisième fois en quatre ans ! « Vous comprendrez que je vous demande de laisser maintenant un peu de place à vos confrères français ! », a réclamé joyeusement l’invité d’honneur de cette onzième édition. Avant de le déclarer aussitôt invité ès qualités de la douzième édition ! Un transfert et un honneur, pour dire vrai, qui permettra à Christian Despont, journaliste suisse, de témoigner de sa double passion : la langue française et le tennis. L’une et l’autre lui ont inspiré un énième article d’exception, « L’amorti, retour de la caresse chez les brutes épaisses », publié sur le portail d’information watson. Texte qui se lit, se relit et s’admire. La francophonie a encore de beaux jours devant elle.

© Cristel Éditeur d’Art  /  Émilie Hautier

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« L’amorti, retour de la caresse chez les brutes épaisses »

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Millésime 2021

 

Franck Ramella

Lauréat du 10e Prix Denis-Lalanne

On ne va pas réécrire ici ce que l’on sait : sa naissance à Albertville, en 1966, et son entrée à L’Équipe, en 1989. D’une certaine façon, tout a déjà été dit au printemps 2015, lorsqu’il reçut, des mains mêmes de Denis Lalanne, le troisième trophée d’un prix éponyme… L’élément nouveau, c’est donc que Franck Ramella a persévéré, et qu’il est devenu le premier journaliste français à inscrire, par deux fois, son nom à un palmarès comptant désormais dix éditions. « C’est toujours un grand honneur et toujours un grand plaisir », a-t-il commenté quand Gilles Moretton lui a remis son prix. Un prix quasi historique, conquis au terme d’une lutte rude et belle contre un autre ancien lauréat, Laurent Favre ! Mais Franck Ramella avait des ressources. L’habitude de conter des matchs en cinq sets, sans doute…

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

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« Les confs, ça ose tout »

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Millésime 2020

 

Christian Despont

Lauréat du 9e Prix Denis-Lalanne

« Avec un texte pareil, j’aurais pu faire un film ! », devait souligner Claude Lelouch après la lecture de « Ils hurlent mais ne tolèrent aucun bruit. Pourquoi ? », un article très documenté signé dans les colonnes de 24 Heures et de La Tribune de Genève par Christian Despont. C’est ainsi que le journaliste suisse, recruté depuis par le portail d’information watson, est devenu le premier homme à inscrire par deux fois son nom au palmarès du Prix Denis-Lalanne. L’apogée d’une carrière ? En sage observateur qui aime à prendre du recul sur les choses, l’intéressé préfère y voir la preuve d’une passion restée intacte, tant pour la presse que pour le tennis. Gilles Moretton, le président de la Fédération Française de Tennis, lui a répondu d’un mot : « Chapeau ! » Tout simplement.

© Fédération Française de Tennis / Jean-Charles Caslot

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« Ils hurlent mais ne tolèrent aucun bruit. Pourquoi ? »

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Millésime 2019

 

Christian Despont

Lauréat du 8e Prix Denis-Lalanne

Et dire qu’il signait déjà des articles à quinze ans, avant d’être officiellement engagé comme journaliste professionnel en 1990, à dix-sept ans passés, par le quotidien romand 24 heures ! La preuve que la presse était pour Christian Despont, né à Lausanne en 1972, une authentique passion. Trente ans plus tard, on peut confirmer que cette passion n’a pas pris une ride. Son style non plus, d’ailleurs, peaufiné année après année, et qui enchante continûment ses lecteurs comme il a enchanté les jurés du 8e Prix Denis-Lalanne, à commencer par Philippe Labro, l’invité d’honneur, et Nathalie Azoulai, lauréate du Prix Médicis. Son très bel article consacré à Roger Federer, « Numéro un dans les cœurs », lui vaut de devenir le deuxième journaliste suisse à inscrire son nom au palmarès du Prix Denis-Lalanne.

© Fédération Française de Tennis / Jean-Charles Caslot

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« Numéro un dans les cœurs »

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Millésime 2018

 

Laurent Favre

Lauréat du 7e Prix Denis-Lalanne

Peut-être est-ce une formule de Vincent Cognet, son très sportif dauphin, qui a tout résumé : « Terminer deuxième du Prix Denis-Lalanne ne m’enchante pas. Mais deuxième derrière Laurent Favre, au moins, c’est un honneur… » Jolie manière d’exprimer à voix haute ce que la confraternité de Roland-Garros a depuis longtemps compris : le très beau talent de Laurent Favre, chef de la rubrique Sport au quotidien suisse Le Temps. Un journaliste aussi sensible que discret, qui sait merveilleusement voir, comprendre, puis merveilleusement raconter. Patrick de Carolis le lui a confié : « Votre article, c’est un pur bonheur pour un lecteur… »

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

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« Trungelliti, voyageur au long court »

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Millésime 2017

 

David Loriot

Lauréat du 6e Prix Denis-Lalanne

« Je me sens privilégié. Je me sens honoré », a commenté David Loriot en apprenant qu’il avait été désigné comme lauréat du 6e Prix Denis-Lalanne. Et ce journaliste, né au Mans en 1971, d’expliquer qu’il a commencé sa carrière en faisant des piges le dimanche pour Ouest-France. Piges sportives, il va sans dire. On le retrouva ensuite sous la livrée de Basket Hebdo puis, à partir de janvier 1999, dans les rangs prestigieux de L’Équipe où il fit évidemment le bonheur de la rubrique « Basket ». Jusqu’au jour où il découvrit les belles saisons du tennis… Un autre jeu, un autre regard… Mais une même passion et un même talent !

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

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« Agassi. Le kid. Génie malgré lui »

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Millésime 2016

 

Jean-Julien Ezvan

Lauréat du 5e Prix Denis-Lalanne

Une gentillesse et une courtoisie quasi légendaires ! Et, pour ce père de quatre enfants, volontiers bretonnant à ses heures, un talent de plume régulièrement remarqué. Entré au Figaro en décembre 1997, Jean-Julien Ezvan n’a-t-il par reçu le Prix Média Femmes et Sports en 2001, puis le Prix Jacques-Goddet en 2007 ? Sans parler d’innombrables accessits glanés ici où là, comme s’il tenait toujours à partager sa propre excellence avec ses amis confrères ! Quoi qu’il en soit, ce reporter qui a couvert onze Tours de France, deux Coupes du monde de football et quatre Jeux olympiques inscrit bel et bien son nom au palmarès du Prix Denis-Lalanne. « Un honneur », confie-t-il.

Bernard Chevalier, lauréat du 5e Prix Jacques-Goddet

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

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« Novak Djokovic ou l’éloge de la patience »

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Millésime 2015

 

Cyrille Poméro

Lauréat du 4e Prix Denis-Lalanne

La première fois qu’il est venu à Roland-Garros, il avait onze ans. Il assistait, en compagnie de ses parents, à la finale entre Lendl et McEnroe… Trente ans plus tard, il est toujours sur les courts, sa carte de journaliste indépendant dans la poche, le regard vif, aiguisé par l’expérience et la passion. C’est ainsi qu’il a raconté, pour les lecteurs de La Dépêche du midi, la tension incroyable du match Wawrinka-Djokovik. Des phrases tantôt courtes, tantôt longues, pareilles aux balles d’un champion sachant varier ses coups. C’est peu dire que Cyrille Poméro a fait mouche : neuf voix sur douze au second tour ! Un véritable plébiscite.

Jean-Julien Ezvan, lauréat du 4e Prix Jacques-Goddet

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

 

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« L’assassin habite au 21 »

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Millésime 2014

 

Franck Ramella

Lauréat du 3e Prix Denis-Lalanne

Quatre tours ! Il ne fallut pas moins de quatre tours au jury du 3e Prix Denis-Lalanne pour trancher entre les quatre articles entrés dans le dernier carré, au terme d’un débat passionnant. On connaît sa belle conclusion : le succès de Franck Ramella, journaliste né en 1966 à Albertville, et qui s’honore d’avoir reçu, dans sa jeunesse, l’Aiglon d’or pour un saut à ski de 22 mètres, sur un tremplin de 20 mètres ! Après quoi, dès 1989, ce journaliste diplômé du centre de formation des journalistes, à Paris, pouvait entrer, d’un autre saut, à L’Équipe. Et entrer dans les pages de la rubrique « Tennis » où il s’applique à écrire vite et bien. Toujours « porté par l’événement », témoigne-t-il.

Jérôme Le Gall, lauréat du 3e Prix Jacques-Goddet

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

 

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« Rattrapé par son ombre »

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Millésime 2013

 

Frédéric Bernès

Lauréat du 2e Prix Denis-Lalanne

Quand il était enfant, son père, raconte-t-il, lui « lisait les articles de Denis Lalanne ». Puis ce garçon né à Talence en 1976 a tracé son propre chemin, devenant journaliste à son tour après être sorti diplômé de l’IUT de Bordeaux. On ne s’étonnera pas qu’il soit entré comme reporter à L’Équipe en 2001 : la passion, toujours ! Il commença par suivre différents sports, le volley-ball, athlétisme, le judo. Puis il découvrit ces étonnantes balles de feutre qui fusent sur les cours, à Roland-Garros ou ailleurs. Une révélation, pour ainsi dire. Depuis, il sert aux lecteurs des phrases qui fusent à leur tour. Superbes…

Philippe Bouvet, lauréat du 2e Prix Jacques-Goddet

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

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« Et un et deux et trois, héros ! »

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Millésime 2012

 

Myrtille Rambion

Lauréate du 1er Prix Denis-Lalanne

L’histoire du Prix Denis-Lalanne retiendra donc que c’est une femme, Myrtille Rambion, qui a ouvert le palmarès. Une lauréate née à Châtenay-Malabry en 1977 et diplômée de l’École supérieure du journalisme de Lille en 1999. L’année suivante, comme par magie, elle suivait, crayon à la main, son premier tournoi de Roland-Garros. Depuis, cette journaliste indépendante n’a manqué aucune édition. On peut la croiser aussi sur tous les autres tournois du Grand Chelem. Incontestable spécialiste du tennis, elle a été primée pour un article publié dans les colonnes de Libération.

Yves Perret, lauréat du 1er Prix Jacques-Goddet

© Cristel Éditeur d’Art / Émilie Hautier

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« Sam Sumyk, coach cash »

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